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UN LUXE DE MUSÉE QUI MASQUE L'ESSENTIEL                                                                                                                                                      JUSTE AVANT D'ÉTEINDRE LA SERVANTE

PHILIPPE ADRIEN QUELQUES CAHIERS ET AUTRES RÊVES - PREMIER SOURIRE D'UN REGARD SI ABSENT

CE QUI SURVIT des répétitions et de l’invitation à construire et à détruire les vestiges trouvés dans les loges et décors sur Ké Voi et Rêves de Kafka avec Philippe Adrien, c'est la conscience d’une traversée de ces états inavouables et de ces héros qui n'en finissent pas de soulever le limon de la vie et de la mort. Ce qui se révèle dans la perfection du geste. C'est une ombre bien vivante, qui vous sourit parfois... Et qui vous adresse quelques mots justes pour nommer la folie de l'infranchissable force qui l’étreint et qui ne cesse de nous rappeler que nous sommes issus de L'ENFANCE. Jusqu'au crépuscule... Camille Rochwerg 2019 Pour Philippe Adrien. Souvenirs ARCHIVES 

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PENELOPE MON AMOUR UN FILM DE CLAIRE DOYON

SERAIT-CE L'ART D'UN EXIL LE PLUS INTIME D'EXISTER 

Le film écrit et filmé par CLAIRE DOYON PENELOPE MON AMOUR exulte celui d'un combat intérieur. C'est le récit d'un voyage sur les traces d'un passé si présent auquel elles appartiennent. Ce chemin impressionné, par l'œuvre d'un regard. Celle d'une mère qui suit depuis l'enfance cette chronique d’une traversée avec sa fille Penelope déclarée autiste. Quête de réussite sans failles. Ces deux présences explorent l'absence et l'intermittence de ces mots d'êtres si loin. Si proches. Si près d'êtres. INOUBLIÉS. De cette distance vers la mer/e de ces embuscades vers les jardins de vies. L'exploration immuable transporte l'enfant vers ce désir d'amour si démesuré d'une résurrection possible. Essentielle. Comme en témoigne son regard versé vers le ciel d'une attente. Impossible à atteindre. De l'enfance, elle préserve ce mouvement pur et incessant de l'antre vie. Et de l'adolescence, elle témoigne d'une puissance inépuisable, solide, brillante, respirant l'effort, laissant le survol de ses mains glisser sur un paysage imaginaire. Comme si elle s'était perdue. Sur une fuite débordée de ces regards éclatés en mille éclats de Vie. Telle une réussite flottante de trouver sa place. Celle qu'elle n'a jamais quittée. Reste une trace insaisissable et ineffaçable qui envahit son itinérance, tel un diamant noir sur lequel ricochent toutes tentatives. Claire filme, éprouve, résiste, bouleverse, persiste pour toucher à ce monde plié. Sans se perdre avec ce lien invisible pour saisir ce conflit de l'amour entre réalité et l'impossibilité. De cet impossible et invisible écoute d'un deuil de séparation qui constitue le principe vital de ces images iodées et rêvées. Évidé par l'absence d'une réponse, Alors, s'ouvrir à ce silence resté attentif. D'explorer une volupté de cet état d'âme qui ne peut vivre que dans ses profondeurs inconnues. Serait-ce l'art d'un exil le plus intime d'exister. Le sourire transparent est sa demeure. L'espièglerie furtive est son silence. Une dignité qui se joue de rester admirable. Camille Rochwerg Le 19 Octobre 2022 Penelope Mon amour un film réalisé par Claire Doyon Photos empruntées sur le film de Penelope.

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ANOUK GRINBERG  NICOLAS REPAC ARCHIVES ET POURQUOI MOI JE DOIS PARLER COMME TOI ?

ESSAIMER 

ANOUK GRINBERG présente au Théâtre de la Colline Et pourquoi moi je dois parler comme toi ? Bouleversant le reflet et la profondeur des liens humains en équilibre sur l’abîme de récits qui portent ces cicatrices de larmes qui brûlent. Elle restitue par sa présence funambule ce rêve et cette quête de résistance à la limite, de tout seuil définitif et ultime issu de textes de L’art Brut. Elle s’évade et souligne une voie inéluctable possible sur cette perte essentielle d’eux-mêmes. Il y a si peu de voyages de liberté. Il y a si peu de distance vers un chemin en sens interdit. Il y a si peu de déraison applaudie. Il y a si peu de traces en attente d’une réponse. Les mots se sont échappés d'un livre jamais ouvert. À force de réminiscence, de désir, de résolution, de refus, de folie et d’amour. Elle perce cet état de grâce, de délivrance et de vertige vers ceux qui préservent cette fragilité de perdre le sens d’une vie. Il y a ceux à corps ouvert qui portent l’illusion d’une force indestructible. Il y a ceux d’une déchirure, d’une chute possible où la mémoire irrigue l’antre d'une parole démesurée. L’une ensevelie, l'autre déjà séparée. Libres sur ce décalage d’une liberté folle. Qui parle ? 

En résurgence d’une dérive, d’un égarement, d’un chemin ultime s'entrecroise le délire extravagant d’une fureur de dire cet afflux abandonné presque inavouable. D’être. Cette absence d’être qui se laisse vivre. De s’offrir et de toucher à ces lésions d’une tentation, et d’un espoir sur l’invisible idéal illimité. Elle essaime cette sensation qui pulvérise la langue à l’envers des mots, d’où affleure un certain bonheur, où s'inscrit la poésie d’une extrême délectation. D’une incommensurable exaltation. Naître, faire naître, se dépouiller de toute certitude, c’est se laisser habiter par les âmes d’un ailleurs illuminé. Traversé vers l’inconnu d’un égarement. Essoufflée de possibilités infinies de trouer l’ombre des lumières déposé au crépuscule de la nuit… Le théâtre s’étreint sur cette dernière phrase Je ne puis respirer que dans les régions lointaines Camille Rochwerg Le 24 Septembre 2022 Et pourquoi moi je dois parler comme toi ?  Écrits bruts (et non bruts) réunis par Anouk Grinberg. Textes Babouillec, Franco Beltrametti, Aloïse Corbaz, Samuel Daiber, Emily Dickinson, Hernst Herbeck, Jacqueline, Henri Michaux, Lotte Morin Jego Hestz, Jules Pages, Marguerite de Pillonel, Justine Python, Romain, Jeanne Tripier, Robert Walser, Adolf Wölfli et des anonymes mise en scène Alain Françon avec Anouk Grinberg et Nicolas Repac

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QUÉ BOLERO O EN TIEMPOS DE INSEGURIDAD NACIONAL

À LA MÉNAGERIE DE VERRE DU 19 AU 20 OCTOBRE Colectivo Malasangre 

UNE INSTANCE DE DÉSIR 

Ce temps d’une partition, celle d'une distance, brisant le silence et la séparation de la mère, d'unir ce secret déposé comme le sang d'une larme. Ou rien n'est figé ou tout ce dé-fixe, et laisse l'écho dans ce champ du conflit s'écarter de l'abîme. Ce lieu d'une appartenance. Cuba, ce rythme d'une mémoire, celle d'une danse haletante et celle d'un récit tué obstrué. Celle d'une traversée ou la lenteur, le pas à pas. De jaillir se relie à la force d'un destin fracassé de vies brisées de blessures. Suspendre ce péril et cette aridité perceptible. Cuba, cette Ville devenue mortelle, de son immortel reflet d'un passé englouti accumulé. Enchevêtré par l'exil d'une tragédie de la perte sur les traces qui persistent encore. Ils édifient à ciel offert ce temps bouleversé. S’accordant l'impulsion fascinante de cet envol, s'autorisant à trouer la puissance de cette élévation, de partir, quitter, disparaître se précipiter. Sculpter le futur du passé, entasser ce désordre, se froisser sur les murs de façades argentées et s'esquiver sous les habits de paillettes incrustées d'effacement. Estomper l'obscur. Dessiner le trouble des corps. Se draper sous les robes majestueuses de tentes de survie. Se défier et s'étreindre sur ce temps de vivre. Entre l'état de mort et celui d'être vivant, vêtue en demi-travesti. L'histoire ainsi se tisse de s'échapper, de s'éclipser ou de s'enfuir. Tel est l'enjeu de ce chant immense des mutations. Réapparaître sur l'ère d'une fuite et d'un boléro. Précipitant les métaphores d'une désobéissance. De servir l'imposture extrême, l'apocalypse d'y inscrire l'inaccessible liberté d'une instance de désir. Camille Rochwerg Le 20 Octobre 2022  Chorégraphie et interprétation : Lazaro M Benitez Diaz , Luis Carricaburu, Ricardo Sarmiento Création scénographique : John Deneuve Création lumière : Anaïs Silmar Régie Son : Jérôme Laugier Musique : Boléro de Ravel by WDR Sinfonieorchester, Orquesta del Cabaret Tropicana, Esta Casa de Elena Burke, Pavane pour une infante défunte de Maurice Ravel Costumes : Colectivo Malasangre et Leo Peralta

 

EMMANUEL EGGERMONT  MÉNAGERIE DE VERRE      ARCHIVES

BLANC DE METHYLENE ABERRATION EMMANUEL EGGERMONT s’invite sur une partition d’une pièce dansée qui se surligne de réverbération. Le regard porte plus loin cette lueur d’un ciel qui scintille dans les cintres. Le simulacre et l’emprunt des objets se réfléchissent sur ce corps de lumière au travers de ces stores devenus miroirs. Aspiré par ce blanc de Methylene. L’élan rebelle, l’audace incandescente souffle sur ce franchissement. Il signe l’extravagance, d’un territoire fulgurant en luminance d’une âme symphonique. Il débusque le jeu, la vitesse, et dévoile cet archipel d’une obscurité si étrange. L’opacité qui s’en fait l’écho transverse cette pluralité synchronique et flâne sur ce crépuscule. Si près de ce regard, si près d’une archéologie. S’infiltrent la résurrection et l'éclosion de la beauté. À cet égard cette métamorphose retient la ferveur. Initie la puissance de cet état multiple imaginaire. Par le rythme, il perfectionne, illusionne cet étincellement idéal. Il défie le temps comme une rupture absurde. S’investit d’une transparence extrême. En suspension, il se glisse sur les silences ininterrompus de la musique. Transgresse les limites de la scène par des voies irréelles, sinueuses, elliptiques, ironiques. D’une verticalité déviée qui s’apprivoise de laisser libre cet oiseau lunaire sautillant à clair voile d’un envol se dépliant. Laissant percevoir l’aspect sinueux de l’existence. Il tente ce revirement et s’approche du mystère laissant l’altérité influencer l’ombre cachée. Et comment la disparition translucide des superpositions a motivé sa quête de liberté et de splendeur. Camille Rochwerg Le 22 Mai 2022 Interprêtation Emmanuel Eggermont Concept, chorégraphie et interprétation Collaboration artistique et photographie Jihyé Jung Musique originale Julien Lepreux Création lumière Alice Dussart Consultante artistique Élise Vandewalle

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RIMB FRANÇOIS STEMMER ZAKARY BAIRI

RIMB FRANÇOIS STEMMER ZAKARY BAIRI

CE COMMENCEMENT D’UN VERTIGE

La célébration d’un visage où s’est inscrite la beauté qui s’est préservée de ce regard habité. De dire, l’enfer la rage et l'appel du corps dicté par ses lettres. Verlaine restitué tel un marque page sur ce champ si bleu évidé d’espoir. S’écorche sur l'extase d’un cri rythmé par l’élan et la singularité d’une parole ludique et politique de Rimbaud. Presque lyrique cette voix s’incline à l’écoute du reste de ce monde. S’appuyant sur la traversée d’un plateau se mêle cet accent d’un exil et d’une tentative de sublimer l’inconscient d’une liberté.

Funambule de lui à l’autre parcelle de cette écriture inépuisable. De rester touché par ce qu'il reste de ce monde. Si proche d’une douleur. D’un amour céleste. Si près d’un mystère, d’un intervalle hypnotique affecté par la démesure et la voie d'un commencement. À proximité de s'insérer sur l’inflexion et l’évidence du vide. Suspendu à l’étendue d’une tension, d’une attente d’être. D'un égarement, d'une flânerie solitaire... Filtrés d’une confession, d’une prière de renaissances. L’illusion et la métamorphose forcent d’initier la nécessité de résister au temps. Pour un destin si fertile à toute allure. ZAKARY BAIRI bifurque, dérape juste un instant sur cette sonorité irréductible de Fabrice Luchini bouleversant l’insurrection d’un trouble. Sculptant cette fureur, cet excès, cette étendue, cette particule d'une trace d’admiration. Se délivrer de toutes certitudes. Vivre la démesure comme le citait Rimbaud en extrait du Bateau Ivre "Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs" 

INFINIS. L’essoufflement, l’absence et le réveil de cet orage invisible et immobile aux abords de la scène percent ces éclairs fulgurants. Quelques poussières d'étoiles à l'apparence divine éclaboussée à laisser l'empreinte de quelque chose qui surgit entre les armes d’une liberté et d’un pouvoir et la fuite esseulée de se réconcilier avec les mondes invisibles célébrés si offerts d’un labyrinthe porté par la quête de cette vérité insaisissable de nos existences. Ces instants éventrés, au crépuscule des lueurs laisse affleurer ce noir aveugle obstruant le gris anthracite d‘une expiration. Citant Claude Régy D’un geste échappé symbolisant son indicible disparition et son retour. Camille Rochwerg Le 27 Octobre 2022 RIMB Metteur en scène, chorégraphe : François Stemmer Interprétation : Zakary Bairi Création Visuelle et Vidéo : François Stemmer, Zakary Bairi et Florian Martin-Wester Collaborateur Artistique : Florian Martin-Wester Assistant Chorégraphique : Renaud Dallet Création Sonore : Aurèle Rallon Production : Cie François Stemmer.  Léquipe de la Ménagerie Dernière ce soir.

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AIMUND HOGHE LUCA GIACOMO SCHULTE EMMANUEL EGGERMONT MARION BALLESTER ORNELLA BALESTRA - DU 26 AU 27 OCTOBRE 2021 ARCHIVES

ET SI SUR CE DESTIN, IL Y AVAIT SEULEMENT UNE FLEUR

D’une existence si volatile… Presque effacée et si présente. Arrimée à la rive juste à l’écart. Simple lueur, cette beauté de votre mère. L’éloignement déjà d’un départ. Et puis cette certitude de son regard vers vous. UNE ADMIRATION. Dans le vertige de l'immensité anthracite, le scintillement de cette identité de l'ombre. Se découvre, il y a ce temps d'attente, l'envahissement du noir. On se dit alors qu'il serait risqué d'effacer cette effraction acidulée du rouge qui s'est imprégnée sur ce mouchoir disparu. Ce raffinement d'une fleur qui par transparence reflète l'excellence d'un filtre se signant d'une tâche indélébile. Poussé et habité d'une lenteur si pure et d'un effroi si infini. Raimund Hoghe avance sur cette promesse d'une escale nomade. Il précise avec cette multiplicité d'une voix qu'il n'est que le héros brillant de cet émoi d'une autre rencontre... Ce plateau d’un blanc si opaque reste le fil et l’attachement glissant d’un soupir sur la vie. Il est ce mystère qui soulève silencieusement a pas lents les voiles translucides de la troisième arcane ou lame du tarot. Celle de L’impératrice. Celle de l’abondance. Qui trace la fertilité d’une irisation. D’une protection divine et suprême portant l’intuition réceptive de ce luxe d’être  cette parcelle de réverbération. Il est alors parfois étrange de croiser un miroir laissant apparaître la servante qui s'étreint aux dernières heures de la nuit.... Et de rester ébloui par ces larmes de lumières. Le sait-il ?.. Pour Raimund Hoghe et Luca Giacomo Schulte. Camille Rochwerg 20 AVRIL 2020

MARION BALLESTER EMMANUEL EGGERMONT ORNELLA BALESTRA

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UNE RÉVERBÉRATION DE VIVRE

SUR LA PROPOSITION DE OGGI PRIEUR DE LA MARNE  

S’exalte sur le plateau la passion de vivre de Pier PAOLO PASOLINI. Entre les entrepôts déposés. Les lagunes désertées, les extraits de Films saturés au noir. Les déserts africains qui se sauvent de l'oubli. L’écriture s’emplit d’une respiration précisément dite politique. Identifiée par cette lutte, cette menace et la nécessité de vivre si loin pour se tenir hors des frontières. Pier Pasolini précipité en exil sur la volonté de signifier des images et des mots épuisés qui s'épuisent par avance. Laisse les métaphores se déverser sur ce destin obstrué sur le seuil d’une voix, à plusieurs voix. Il franchit cet éloignement ressenti d’une désolation de vivre dans ce monde. Sur le désir glacial d’un passage réservé à cet état de bonheur. Et en même temps précipite cet événement inouï d’une recherche et de cette proximité, du risque, de toucher à l’insolence de filmer le sexe, le rire, les larmes, le désir de survivre à ce bonheur. Témoin d’une attirance illimitée d’un voeu, d’un engagement, d’un serment sacré et indéfectible qui porte son affirmation à survivre vers une promesse divine. Oggi nous invite à la sonorité même de cette sensation qui touche à l’étendue de son âme, qui effleure cet état d'innocence. Reliant ses larmes en exil par le hurlement d'horreur qu'arrache sa mémoire, son histoire. Au travers de la musique, se propulse l'étendue d’un désert, ou l'air qu'on respire chante. Et s’expulse. Son ombre lumineuse, encercle cette humidité imprégnée pleine d'un silence inerte. Et laisse vibrer un hymne à cette voix, à la vie, à son étendue, à l'exigence versée sur ces regards qui tintent l'espace de cette indifférence. D’où s’échappe les accords d'une résonance. Qui nous rappelle son absence. Écartée, illuminée vers l’instant, d'une nécessité déjouant toutes les tentatives  d’un temps intérieur qui s'entend qui s’écoute en discontinue sur la vie, sur la mort sur ces paroles qui s’éloignent comme l'instrument d'un chant irréversible ininterrompu. Camille Rochwerg le 5 Mars 2022. Maison de la Poésie Mise en scène musicale OGGI avec les voix de Pierre Clémenti Gérard Depardieu Pier Paolo Pasolini Augustin Trapenard.

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CET INSATIABLE AMOUR ÉMULSE L’AUDACE D’UNE DÉFLAGRATION. 

C’est d’abord une silhouette  puis une voix qui se déplie dans les graves. Comme une page blanche incendiée sans rature précisant la virgule. Et sur ce fil rompu, Nadège Prugnard se sauve de cet amour, se guérit de ses blessures effleurées de poussières rouges pailletées d’or. Ce qu’elle traverse, de cette société, ce qu’elle visite du pouvoir, ce qu’elle transcrit et habite de la rupture. C’est l’empreinte d’un espace de désobéissance. Insufflant une transgression possible de si instruire et d’y vivre fragile.

Sur le plateau, reste le filtre de la nuit d’un dénuement. L’audace d’une fragrance de fumée persiste à déclencher cette émotion furtive d’un cri au travers de la puissance d’un corps à coeur de l’amour au désir. En état de grâce et de consciences toxiques. L’indicible feu a embrasé la carcasse du piano qui s’est abandonné aux dernières notes. La scène brûle de cette lueur d’un FEU qui s’étreint d’être cet amant invisible. L’INLASSABLE fiction axée sur la quête et l’insouciance d’un devenir porte le respect assez rare pour être remarquable. FEU de Nadège Prugnard Camille Rochwerg le 7 Septembre 2021

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FRANÇOISE SAGAN LE RIVAGE D'UN ÉCART EXTRÊME   ARCHIVES     ARCHIVES   ARCHIVES

Cette exposition a été conçue par son fils Denis Westhoff, intitulé "De Bonjour tristesse à derrière l'épaule." Elle s'est accostée dans cet ancien couvent. Longeant de longs couloirs de pierre, ce lieu saint de méditation abrite un jardin, d'où l'on pourrait entendre encore les voix d'un autre siècle celui des templiers. Resté à l'abandon entre deux mythes, l'un étant le continent noir d'une ancienne prison de prostituées et l'autre le symbole de l'hôpital St Lazare. Ici s'exposent des feuillets photographiques qui ondulent sous les doigts. On l'imagine car protégés par une vitre, ses cahiers a carreaux révèlent une écriture manuscrite presque indélébile qui s'offrent au visiteur. Comme des souvenirs arrachés à la une d'une première de Libération.... Sur les plages abandonnées de St Tropez. Elle venait d'avoir 19 ans... Instruite de liberté et de toutes ses différences. Sous le regard désabusé d'une noblesse inaccessible tragique et dérisoire. "Il est des parfums"..... Qui sont insaisissable... Des yeux de soie" à "Bonjour Tristesse" l'écrit s’égare "D’un certain sourire" vers une Échappée D'elle... Son œuvre constitue l'évocation de titres rêvés où "Les Merveilleux Nuages" inscrivent là, toute l’ambiguïté des frontières (im)perméables. Se retrace et se souligne ainsi les limites franchissables de son écriture. Se définit l’importance futile de saisir le sens des mots qui se dérobent sans cesse. Sur l'intime. "Des bleus à l'âme" à "La Femme fardée" De la révolte à la désinvolture. De la distinction à cet éclat "D’un orage immobile" "De guerre lasse" à ce grand siècle libéré…. Elle s'invite et s’éclipse au-travers de la solitude dans "Le Miroir égaré".... "À y penser, les seuls jalons de ma chronologie seraient les dates de mes romans, les seules bornes vérifiables, ponctuelles et enfin presque sensibles de ma vie." F.S. Ici s’imprègne ce que transperce le corps des mots, et qui se révèle d'être la passerelle inextricable lié à l’espoir de vaincre l’ennui… Cette entrave du désir. Ce sentiment ambigu d'une perte et d'une attraction in-délimitée. Au seuil de ce ciel "D’un lit défait" d'une vie débordée, d'un excès d’absolu, Elle surgit et se laisse pénétrer d'interdits, rivée à la cicatrice de cette imperfectible Sagan. Et sur l'exception d’un écart, le glissement d'un rire se déploie, foudroyé, par "Le Rire incassable" crissant à toute vitesse vers ce qu’elle fuit. Et sur les interlignes de cette élégance, elle traverse le tapis rouge de cet imprévu de l'autre monde. Cet écart extrême D'UN RAVAGE. Camille Rochwerg le 15 Septembre 2015. Exposition élaborée par Denis Westhoff jusqu'au 30 Septembre 2015LE RIVAGE D'UN ÉCART EXTRÊME

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DOMINIQUE FROT LECTURE DE SCÉNARIO POUR UN FILM DE NICOLAS PANAY            FESTIVAL COTÉ COURT   ARCHIVES 

UNE LECTURE DE SCÉNARIO  AVEC DOMINIQUE FROT AU Festival Côté court www.cotecourt.org

LE POINT DE REPRISE Un film de NICOLAS PANAY

HURLANT DE CES ERREMENTS DE SPLENDEUR

Ce sont des visages hors chant sur le fracas d'un texte suspendu à la fermeture d'une usine. D'un désarroi enclavé sur la brume d'un désespoir où la résonance surgit si près d'un acte de résistance. A l'extrémité d’une vie sensible. Dans les errements filmés d'une incroyable beauté, la vie réelle, l’insignifiance des pouvoirs étouffés. Intercepte l’éclat, la disgrâce où s'inscrit la perception d'un certain sourire. Reste les reflets de la vraisemblance, la conscience de ces faux sentiments et de ces yeux qui se taisent. Reste les lueurs de l'illusion à l'amour et d'y survivre. Que dire de ce que l'exactitude de vivre sublimerait, de la ferveur à la violence. N’ayant de cesse que de se prêter au miroir des enjeux d’une vie. De l’outrage et d'un trouble au noir désenchanté. ENCHANTÉ PAR LA GRÂCE ET L'ÉLÉGANTE MAJESTÉ DE DOMINIQUE FROT. Camille Rochwerg Le 10 Juin 2022 FESTIVAL COTÉ COURT

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LISBETH GRUWEZ

SI SECRÊTEMENT OFFERTE

S’échappe, s’agrège, intercepte l’envolée. De cette trêve altérable du corps et de l’abandon. Elle impulse cet écart  à l’arrêt - Cette secousse retenue sur ce vacillement de la lumière qui glisse sur ces notes de piano en résonance. De ce tressaillement délivré d’une passion. Ce silence ininterrompu d’une réverbération. Presque rien, d’une nuance, d’une vibration définitivement acquise vers l’évidence d’une lisière. D’une trace, d’un repliement, d’un reflux qui s’ouvre sur ce territoire d’une intensité et d’une dignité précisant la gravité d’un corps retenu. Ou l’élévation, force l’espace de cette proximité et repousse cette étendue d’une impossible frontière intime qui laisse apparaître l’obscur... D’oser une violence - Propulsée - Préservée – Envahit – Arrachée - Dérobée - D’une tension à franchir – Sous les plis des ors éclairant le raffinement d’une résistance imprimée de ce luxe, de rupture éclaboussée s’exhale l’intenable d’elle si secrètement offerte. Camille Rochwerg Le 14 Octobre 2022 PIANO WORKS DEBUSSY VOETVOLK Lisbeth Gruwez CLAIRE CHEVALLIER

 

 

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PIPPO DELBONO ARCHIVES

UNE PART MANQUANTE SCINTILLE DE CES MULTIPLES REFLETS.  

Comment cet arbre rouge porte un silence éclairé, sur l'ombre portée de cette urgence d'amour. Comment déraper. S'effondrer, se relever, s'enlacer, oublier. Se dévêtir de cet amour. Rester nu. Préserver sa mémoire. Mettre de côté les obstacles, humanisés la scène. Soulever l'évidence de cette folie d'amour sur l'interrogation d'une existence plus vaste de ce monde. Au fil du vent, ce flux et ce reflux dessinent l'aube projetée de cette chevelure. Pippo elbono initie la résonance d'une étreinte, seul avec l'autre de lui-même. Vers une identité inaccessible. Où l'esquisse d'un cœur vivant si près d'un impossible à atteindre. Se déplie sur la fusion de ces deux univers. Si intimement lié à l'apocalypse, instruit d'être délivré d'un ailleurs possible. Parce que la perte semble s'écrire comme une phrase inextricable d'un répertoire nommé de toucher à la folie d'une solitude. Parce que cette parole s'épuise de cette fascination violente éparse d'une certaine relation avec le monde. Parce que l'impossibilité de devenir et d’exalter cet égarement de l'entre-deux. S'illumine l'éclat d'un trouble d'éclairer l'obscur sublimé. Célébrant le corps déplié sur ces chants enivrés du Portugal. Il révèle l'inexplicable bateleur d'une solitude en piste. S'enivrant d'un bonheur, tenté, enfoui, désarticulé, décalé. L'immensité de la mer influe sur l'ombre portée, sur ce vide. Ouvert. Passeur d'images en déshérence, si l'on s'attarde... Sur ce cœur devenu muet. Sur l'altérité des lumières clignotantes, cette élégance préservée se brûle, là où l'amour d'une confidence interpelle l'obscurité majestueuse du battement de la vie. À proximité de ce luxe d'un froissement de mur/MUR. L'épice d'un simulacre sacré et symbole d'un plateau dénudé. Préfacé par ce chant d'amour se dépose l'insistance de cette voix, s'infiltre la lumière fluide des images bruissantes et en suspens, précédé d'une parenthèse sur des récits multiples et les écrits de Carlos Drummond de Andrade. Ce silence d'une fin, perce cette peur de perdre ce que perçoivent les miroirs, Brûler la Vie. Déchirer les masques. Effeuiller les désirs de fléchir sur l'insolence bouleversée. Attentif de générer l'improbabilité peut être d'une conversation fugitive à l'arrêt d'effacer ses certitudes. La scène préserve cette indiscrétion de l'intime publique éventrée. D'aborder l'ineffaçable objet d'amour qui l'éviterait presque par hasard et qu'il tente de retenir. Une part manquante. Camille Rochwerg le 10 Septembre 2022. AMORE Une création de : Pippo Delbono Avec : Compagnia Pippo Delbono : , Dolly Albertin, Gianluca Ballarè, Margherita Clemente, Pippo Delbono, Ilaria Distante, Aline Frazão, Selma Uamusse, Mario Intruglio, Pedro Jóia, Nelson Lariccia, Gianni Parenti, Miguel Ramos, Pepe Robledo, Grazia Spinella Musiques originales : Pedro Jóia et compositeurs variés Décor : Johana Villaverde Costumes : Elena Giampaoli Lumière : Orlando Bolognesi

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HELÈNE - MARIE RÉMOND TOUT VA BIEN MADEMOISELLE 

PARURE D’UNE VIE

MARIE RÉMOND  porte sur la scène les traces, indélébiles et furtive de l'écho de son sourire. Celui d’Hélène. Infaillible. Elle restitue à cet égard l'art de ces récits, les interprétations, les hésitations. Les albums retrouvés, les photos d’enfance, les liens perdus. Effacés, récupérés. S’exalte alors la fragilité d’y trouver une liberté. L’Évitant sur la révélation de la maladie. Elle sillonne, répare, secoue la détresse, d’accueillir la grâce sans jamais négliger l'imprévu. Elle initie les transfigurations de sa vie pour laisser vivre le flot des mots. 

C'est sur ces instants indécis si élargis, si précaires d’un futur qu'elle se tient... 

C'est sans doute là que la fiction et la réalité se confondent, si violemment séparées. À la croisée de cet éveil, les gestes interfèrent de devenir vivants, le passé et la mémoire se précipitent. Vérifiant la langue existante de l'endroit même d'où nous naissons. Cette initiale splendeur du jour de ma naissance. Porte le cordon d’un attachement. Encordées... Détachées Veines opacifiées, transfusés ce sont ces mots qui se sont tus à l'heure de ma naissance. Elle interpelle, rectifie avec constance de sentir si... De cette mémoire filtre où s’effacent les failles, les fissures et les interstices du souvenir. Elle avance seule et se glisse à la lueur d’une trace sur l'altérité des secrets. Unique horizon d'un lever du jour, hors des lisières d'identités. Cette constellation se dépose à la surface de sa vie. Inscrivant là ce débordement translucide. Ce silence-là s’est inscrit sur le murmure des lèvres. Se glissant sur la marge... S'éloignant de l'insignifiance d'un passé inaperçu et oublié. L'étoffe d’une oeuvre et d’un retour fragile signe cet état de renaissances. D’abandonner l’errance d'une origine perdue. Faisant taire l'impromptu d’une absence du père s’édifie le rêve ou l’enfer d'où l'on revient… De ce vide dans ce noir de lumière sur ce plateau, elle brille d’être pour elle seule. Elle sait l’inventaire d’une passion dévorante sur cette scène prestigieuse. Dès lors, elle arpente l'exigence pulsant l'éclair. Il y a des êtres qui portent cette réversibilité flottante. Il y a des êtres qui portent ce scintillement d'un destin souligné d’y inscrire l'illusion d'une course et d’un territoire. Pour en dessiner la délivrance… Entre ces deux corps de conscience... Greffée dans tout le corps par le mystère de l'héritage. Cet acte livre l’indiscrétion vivante. D’écrire sa vie, délivrée, de ce qui s’est échappé sur L’INTERSTICE D’UN AMOUR. Camille Rochwerg NOV 2021

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GAEL DEPAUW  ARCHIVES

L'INITIALE CÉLESTE 

S'élève pour une voix précédant l’instinct furtif d’une destinée. Affectée par la beauté de ce silence s’installent la démesure et l’hypnose d’un mystère sur l’intervalle d’une errance altérée. Il est ici question d’intime. De soi. Ce pourrait être le filigrane d'un passé désigné par cette attente d’être. D'un corps. Resté insondable sur l’étendue d’une tension et d’une volupté suspendues. La dispersion d'une quête, d'une illusion. L’envolée d’une splendeur anéantie et d’une résurrection. Suscitent l'irréalité et l’insularité d’un amour. D’un vertige. D'un égarement, d'une flânerie solitaire... Comme la signature d'une réussite sur la traversée d'un temps filtré d’une confession, d’une prière de renaissances. Cette étendue d’elle s’éloignant d'une rive, d'un bord, si secrètement perdu. Perce la sonorité, et l’irrévérence de cette empreinte. Préfigure ce fracas d'artifice d’une initiale céleste. Par le trouble et l’intermittence insubmersible d’une impossible frontière, d'où s’exhale l’intenable d’une dignité ressuscitée. Camille Rochwerg Le 5 Octobre 2022. Pour Gael Depauw et une Photo retrouvée.   

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DORÉ DIMITRI       ARCHIVES

A PROPOS DE JOAN UN FILM DE LAURENT LARIVIÈRE

UNE ARMURE D'AMOUR

Joan s’illusionne de ses souvenirs de pertes et d’amours. Perçant toute indifférence entre fiction et quelques frissons de vies, elle caresse les amants retrouvés qui renvoient sur les miroirs l’image de ce qu’ils étaient et de celui qu’elle aimait. Joan s’illumine de cette mémoire en fuite vers ces jardins perdus. Où l’hésitation évoque les rencontres, les sourires, les je/eux et les états du corps qui se sont tus sur cette phrase… " Tu t’étais endormie " Le silence témoin transperce ce qu’ils seraient devenus. Ainsi touchant à la tendre distance de la mort, déchirée intérieurement d’entendre les voix de l’être préservé. Isabelle Huppert ensemence cette parole et ce cri s’élance sur ce champ devenu cet immense accord sacré de s’unir par la beauté. Et d’ouvrir cet inconscient des images. Ils s’offrent à l’écho, de l’être en fuite, de l’enfance à l’adulte, ils se racontent, ils se sourient, ils dansent, s’enivrent de l’altération. Elle parle d’elle-même… De ce secret déposé aimé et admiré. S’impriment les impulsions, les parenthèses, les illusions sculptées. D’un temps qui passe vers ce futur d’un passé destiné. Pour supporter la Fureur. S’illustre l’être d’un seul reflet unique, qui s’élance, se mue pour explorer de survivre, de se révéler sur l'échancrure D’une Armure d’Amour. CR Le 20 Septembre 2022. A PROPOS DE JOAN UN FILM DE LAURENT LARIVIÈRE avec Avec Isabelle Huppert, Lars Eidinger, Freya Mavor et Doré Dimitri

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STEVEN COHEN BEAUBOURG ARCHIVES

L'ÊTRE D'UN HOMME SANS PARAÎTRE

MC 93                  ARCHIVES

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EMMANUEL EGGERMONT  MÉNAGERIE DE VERRE      ARCHIVES 

ALL OVER NYMPHÉAS CHOREGRAPHIE 

RENVERSEMENT D’UN EXIL DESTINÉ 

Comment la danse et le récit se sont inscrit sur cette présence absentée, Comment s'est nourri la scène d'une gravité de noir. Comment s'est glissé ces Polaroïd bleu démultipliant les transparences. Comment cette robe d'un outrage vert a laissé l'empreinte de cette couleur moirée inscrivant les accessoires roses vers et bleu ensablé d'un filet d'or. Comment le plateau et l'extrémité de fragments dansés ont laissé les possibilités mêmes de cette trace singulière. De naître à l'infini. S'orientant vers la célébration, Emmanuel Eggermont dessine sur le sol immuable cette écriture et ce qu'elle ne doit jamais cesser d'être. Un élan vital. Se reliant à l'écho de similitudes immuables.

Comment le champ de la marche trouve sur les seuils et la marge cet appel secret d’une exactitude fixée. Comment se percute ce bruit d’un silence d’une musique ininterrompue. Ce glissement perdu au milieu de lui même que l’on suit en marchant par/amour l’un vers l’autre. Comment le sol d'un oxyde bleu pétrole et noir brillant a rapproché cette conversation mobile et scintillante. D'un écart d'un regard, d'un éloignement. Comment le corps de métal si silencieux devient un plastron façonné sur le corps. Comment la carapace se substitut à cette robe de bal fragmentée de couleurs phosphorescentes. Comment les mains gantées se déplie sur cet envol de l'ange. 

Comment le biais d’un silence illumine ce bleu du ciel. Au delà des limbes couché sur ce sol rose parsemé. S’illustre la présence de Raimund Hoghe éperdu porteur d’un tea shirt rouge comme l’enfant des sables retrouvé sur cette vague mortelle. Comment ce fragment de cellophane bruisse encore de cette élégance vivante d’un revoir.  Reconnaissant vers ce dernier regard vers le plateau. Offrant ses mains face publique. Emmanuel Eggermont traverse cet état de l’être traversé d’être si loin du crépuscule et si près de l’aube. S’ouvrant sur la limite entre la mer, l’inertie du corps et rejoint par le reflux des vagues. Comment laisser trace d’un vertige éblouissant et indélébile de Raimund Hoghe

Avignon le 9 Juillet 2022. ALL OVER NYMPHÉAS concept, chorégraphie et scénographie  EMMANUEL EGGERMONT nterprétation : Éva Assayas, Mackenzy Bergile, Laura Dufour, Emmanuel Eggermont, Cassandre Munos | collaboration artistique : Jihyé Jung | musique originale : Julien Lepreux | création lumière : Alice Dussart | costumes : Emmanuel Eggermont, Jihyé Jung et Kite Vollard | régie plateau : Lucie Legrand | production et diffusion : Sylvia Courty | administratrice de production : Violaine Kalouaz | crédit photographique : Jihyé Jung (visuels de répétition

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ZAZIE DE PARIS

D'UNE CÉLÉBRATION À

Cette lumière d'un écart . Cet exil étranger. Cet éclat d’un éveil

Ce paradoxe dans un présent tremblé et flottant. Cette dignité en face-à-face. Cette liberté d’être vivante. Cette identité d'un amour D’ELLE. Cet orage déviant touché par ce qu’elle s’attache à retenir. Ce détail subtil qui trace son passage indélébile. Cette vacuité d’être l’exception. Cette caresse fébrile d’une absence. Ce rivage d’une vie irréversible. Cette fulgurance d’une voix. Ce prémice du noir emprunté à la couleur. Cette offrande d’une respiration sur laquelle il serait impossible de revenir. Cette sacralité de la nuit. Cet expire d'un automne si près d'une démesure, d’une distance...

C’est l’histoire d’un café. CR Le 18 Octobre 2020. Pour Zazie de Paris Photo BR

IL SE PEUT QUE L'OMBRE DE SA MARCHE IMPLANTE, la lumière et les ondes dessinées devant ce mur de l'extrémité. Il se peut que la distance resplendisse d'une solitude multiple. Il se peut qu'il retouche le silence à trouver...  Les contours de l'infini... Tentative fragile... Il se peut que son regard porte l'incertitude, la nécessité de l'inachevé, de l'instinct de s'approcher de l'essence même de l'écorce et des arbres. L'érosion fragile du plateau noir aveugle tremble sous la folie des hommes et dissimule les friches abandonnées, lézardées qui souligne une voix royale vétuste,trouée, il se peut que l'échancrure de son sourire, révèle cette halte de visiter un lieu presque issu de notre naissance... Il se peut QUE L'ÉMOI DU CORPS IGNORE L'OPPRESSION. Il se peut QUE CE MIROIR SANS TAIN DE répare une parcelle de l'amour, de l'immensitude cachée au bord d'un cri.. D'une trace insulaire adressée aux vivants... Cette prière. Il se peut qu'il nous surprenne dans le noir à cette distance du plateau... Pour effleurer de ses bras, ces forces éloignées. D'un geste captif debout ouvert nu. Il avance pour accueillir ce texte. Votre signature. CR LE 10 NOV 97

 

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ALAIN CUNY POUR UN ENVOL D'ABSENCE               ARCHIVES

 

 

AU FOND, IL EST DIFFICILE D’ÉCRIRE UNE LETTRE D’AMOUR

ÉCLABOUSSÉS PAR LES REMPARTS DE ST MALO. 

Votre voix porte cet écrit… Au delà de ces remparts. L’heure et la couleur du vent devient cet hôte de mémoire ou Le temps presse, le geste se calme, mesure les silences. En laissant ce souvenir d’un texte qui s’écarte afin d’entrer dans la musique. Les cailloux préservent et immobilisent les feuilles s'envolant dans ce cloître, l’ombre d’Artaud filtre l’idéale armure d’une éclaircie frôlant la mer. Alain Cuny de sa voix inespérée laisse vibrer la vacuité obstinée d’une parole qui traverserait les artifices d’une attente où les âmes trouveraient enfin le passage d’un état d’être possible. En présence l’un de l’autre. Ailleurs, se détourne notre regard en marge d’une vérité. Votre silence…. CR 6 Mai 2020 Photographie Catherine Dautel

ÉDITH SCOB               ARCHIVES

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ÉDITH SCOB

L’ART DE L’ÉCLIPSE

Oh là oui je me souviens d’une lecture de CHARLOTTE DELBO ou j’ai cru que je devrais partir après la première heure et puis je suis restée jusqu’à la fin de la nuit avec ces visages de femmes éblouies par l’inadvertance d’une fin de soi qui frôlait l’illumination. Lecture de Moni Grégo et Édith Scob. Camille Rochwerg Juin 2019

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 AGNES VARDA      AGNÈS VARDA UNE SYMPHONIE     

CE LIEU SI ORDINAIREMENT SILENCIEUX d’un Cimetière empli de sourires et de rires. Un parapluie rose s’est engouffré dans la foule. L’on aurait pu entendre la mer si précieusement présente suivi du vent qui parlait d’ELLE. Distribution de badges à son image pour d'autres destinées. Pour AGNES VARDA

EL INACHEVÉE    ivressecran@bbox.fr